Notre école

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Qu’est ce que le Taï Jitsu

Le tai-jitsu est un art martial défensif, une méthode dite de « self-défense supérieure ». Le tai-jitsu intègre une panoplie complète, à savoir :

– Frappes (atemi)
– Projections
– Clés ou luxations
– Immobilisations
– Etranglements
– et d’autres astuces moins conventionnelles!

Il n’a pas pour but l’attaque mais bien la neutralisation de l’agresseur. De manière très dynamique, le tai-jitsu cherche à anticiper les actions de l’adversaire ou les déclencher, à esquiver et à enchaîner des techniques variées jusqu’à la neutralisation de l’agresseur. Le taï-jitsu ou la technique du corps recherche l’image d’un vrai Budo où l’évolution de l’homme à travers l’art martial est la véritable voie (Do) que l’on doit s’imposer. C’est toute la différence entre un art martial et un sport de combat. L’équilibre entre le travail du corps et de l’esprit est très difficile à réaliser. Les pratiquants bien souvent se contentent de l’un ou de l’autre. Certains ne recherche que le développement physique et extérieur, ce sont encore aujourd’hui les plus nombreux. En fait, le Budo tend à réunir les qualités sportives et mentales qui doivent se concrétiser à travers la technique. Des gestes fluides, précis avec une excellente finition, des déplacements très rapides déterminent la qualité d’un pratiquant. Sa recherche perpétuelle de l’amélioration en faisant des centaines de fois le même mouvement, demande une motivation profonde et un engagement total. C’est pourquoi la recherche de l’équilibre du corps et de l’esprit est prépondérante dans la pratique du taï-jitsu. L’équilibre est la base de l’art martial. Sans lui, il ne peut y avoir d’efficacité. Il est très facile d’exécuter une technique avec un partenaire complaisant, dans ce cas, la recherche de la stabilité ne sera pas importante puisqu’il n’y aura pas eu de déséquilibre dû à une attaque réelle. Dans le cas contraire, quand le partenaire joue son véritable rôle d’uke, en effectuant une attaque sincère, c’est la base solide de son équilibre qui va lui permettre de placer sa contre-attaque avec une grande chance de succès. Toute attaque et toute défense doivent se faire à partir d’une position stable. La ceinture est avant tout un accessoire vestimentaire destiné à fermer le judo-gi et à permettre des prises particulières (kumi-kata). « Grader » n’est en aucun cas une fin en soi ni une recherche absolue. Un passage de ceinture réussi atteste d’une certaine compétence à un moment donné. Une ceinture ne peut être retirée, même si, en fonction de l’évolution personnelle, le niveau de tai-jitsu d’un pratiquant régresse momentanément ou définitivement, par exemple suite à une blessure. Les principes généraux suivants président aux passages de ceinture:

Les examens de tai-jitsu sont cumulatifs. Cela signifie que les candidats sont « interrogés » sur le programme de la ceinture à laquelle ils aspirent et doivent démontrer leur maîtrise de tous les programmes inférieurs. En principe, toutes les techniques sont demandées et l’on procédera exceptionnellement par sondage. Le coeur de l’examen consiste en la résolution de situations d’agression (saisie, étranglement, etc.). Il est donc possible que deux pratiquants se présentant pour la même ceinture n’exécutent pas exactement les mêmes enchaînements. En effet, le tai-jitsu postule que, dans un cas de self-défense, on privilégiera une réponse en accord avec nos capacités physiques, techniques et mentales, de même qu’avec les caractéristiques de l’adversaire et de l’environnement. Il serait illogique de demander à une personne de petite taille d’exécuter un enchaînement dont le succès repose sur l’allonge, par exemple. Plus on avancera dans la maîtrise du tai-jitsu, plus on demandera au candidat de variantes différentes pour résoudre une même situation. On lui imposera même de présenter des enchaînements basés essentiellement sur des techniques soit de projection, soit de clés ou de frappes. On mesurera donc ainsi l’étendue et la qualité de sa « bibliothèque » de réponses, sans toutefois imposer des enchaînements standardisés. Cette partie, suivant le niveau, peut être demandée sous forme de démonstration ou de randori. Il y a évidemment dans un examen certaines parties obligatoires, à savoir des techniques précises à démontrer. Il s’agit ici de vérifier la maîtrise de techniques, prises individuellement et de manière didactique. Il y a également quelques katas, essentiellement d’esquive, de respiration et de clés. A partir d’un certain niveau, un examen écrit est demandé au candidat. Il vise à vérifier la compréhension des concepts sous-tendant le tai-jitsu ainsi que de la terminologie en vigueur. Enfin, les compétences morales et psychologiques font également partie intégrante des exigences. En principe, chaque tai-jitsuka est en mesure de fonctionner comme expert lors d’un passage de ceinture en vue de l’obtention du grade inférieur au sien. Une ceinture marron peut, par exemple, fonctionner comme expert pour un passage de ceinture bleue. Les sessions d’examen sont organisées lors de stages communs entre les dojos de l’Ecole suisse de tai-jitsu, ceci afin de garantir l’uniformité des niveaux et l’impartialité des évaluations. En réalité, seule une confrontation réelle peut déterminer la valeur effective d’un combattant. Comme le tai-jitsuka cherche avant tout à pratiquer une désescalade de la violence et à éviter le combat, il se comporte autant que possible de manière pacifique: les ceintures ne donnent donc qu’une indication générale de son niveau. Chaque tai-jitsuka peut être amené à conduire tout ou partie d’un entraînement, en fonction de son niveau. Pour diriger une école, le formateur doit avoir un niveau de ceinture noire et démontrer des qualités de formateur. La création de l’école doit être validée par la commission technique