Félicitations à David

Félicitations à David

Une victoire sur l’épuisement pour l’obtention du 3ème Dan (Shi Riki)


C’est avec une immense fierté que nous annonçons la réussite de David au grade de ceinture noire 3ème Dan. Dans notre école de Tai-jitsu, chaque Dan représente bien plus qu’une étape technique ; c’est l’incarnation d’un principe fondamental du Budo ancestral.

Si le 2ème Dan explorait la maîtrise sans la vue (Ichi Gan), le 3ème Dan, obtenu par David, est celui de la force et de l’endurance physique : le Shi Riki.

L’épreuve du Shi Riki : Au-delà de la technique


Le passage du 3ème Dan dans le Tai-jitsu suisse est redouté, et pour cause. Il ne s’agit pas ici de démontrer un catalogue technique dans le confort d’un dojo calme. L’objectif est de prouver que le Tai-jitsuka est capable de combattre et de survivre dans un état d’épuisement avancé.

Comme le veut notre tradition, c’est seulement lorsque le corps est vidé de son énergie, sous le coup de la fatigue et du stress, que le pratiquant n’a plus d’autre choix que de faire sortir sa véritable capacité à combattre, sans artifices.

Le parcours du combattant


David a dû faire preuve d’une détermination sans faille pour venir à bout du programme intense imposé par l’examen, où chaque épreuve est chronométrée et éliminatoire:

  • L’endurance : Une phase de vélo effectuée à un rythme soutenu.
  • La répétition (Drill) : Une série exténuante d’Uchi komi totalisant 100 projections (Ippon seoi nage, Tai otoshi, O soto gari, Harai goshi) enchaînées à une vitesse fulgurante.
  • La résistance : Des séries d’abdominaux et un travail de frappe intensif (Gyaku tate tsuki) sur sac.

Le Randori final : La maîtrise du soi


C’est après avoir épuisé ses réserves que David a dû affronter l’épreuve reine : 4 minutes 30 de Randori libre face à plusieurs agresseurs.

Dans cet état de fatigue extrême, David a su gérer son environnement, ses réflexes et son self-contrôle, prouvant qu’il possédait le mental nécessaire pour porter ce grade. Il a démontré que la technique, lorsqu’elle est ancrée profondément, survit même quand le corps crie stop.

Vers la suite du chemin


En réussissant l’épreuve du Shi Riki, David ne franchit pas seulement un grade, il entre dans une nouvelle dimension de sa pratique. Il quitte la pure épreuve physique pour se tourner désormais vers l’avenir et le principe du No Soku (l’esquive et l’anticipation) qui guidera ses pas vers le 4ème Dan.

Bravo David pour cet accomplissement qui inspire l’ensemble des élèves et honore l’héritage de notre école.

Omedeto Gozaimasu !